Ce matin j’avais envie de vous faire un petit partage personnel, qui je pense, devrait parler à nombre d’entre vous.

Hier matin j’avais mon rdv bilan avec l’algologue (médecin de la douleur) au centre anti-douleurs.

Très fière de moi, je lui explique que je remonte plus souvent à cheval, que j’ai refait de la pâtisserie, bref, que je bouge ! Lorsqu’on est atteint de fibromyalgie, le mouvement est indispensable pour le corps.

Je lui partage également mon inquiétude par rapport à mon épuisement que je n’arrive pas du tout à amoindrir malgré des grosses nuits.

Et là, elle me pose cette question : et sinon, quand est ce que vous ne faites rien ?

Là j’avoue qu’il y a eu un blanc. Et je lui réponds, et bien justement hier, j’ai passé une bonne partie de ma journée à lire et après j’ai fait du puzzle.

Ce à quoi elle me répond : oui, encore une fois, vous avez donc sollicité votre cerveau de longues heures. Je réitère ma question : quand est ce que vous ne faites rien ?

Et là… je suis restée bête ! Parce qu’en fait, je suis toujours occupée !

J’ai certainement capté votre attention avec cette petite phrase anodine ? J’imagine les sourires qui se dessinent sur les lèvres et les, ah oui, c’est vrai ! Surtout chez les femmes, parce que c’est acté, on sait pertinemment que notre charge mentale est très (trop) importante.

Il y a 6 ans et demi j’ai fait un très gros burn out, parce que… j’étais toujours submergée de choses à faire dans ma tête.

Hier j’ai compris ce que la fibromyalgie signifiait pour moi. RA-LEN-TIR. Tout simplement.

Alors hier après-midi, je me suis posée sur mon canapé avec une musique de relaxation. J’avais mis mon téléphone avec une sonnerie au bout de 20 mn en me disant que je ne tiendrai jamais les 20 mn ! En réalité j’ai trouvé les 20 mn bien courtes !

Je resterai sur cette thématique du RA-LENT-IR ces prochains jours pour d’autres partages et ressources.

Et surtout n’hésitez pas à me dire si ce partage vous parle également !

Je vous souhaite à tous et toutes une très belle journée !