La détermination

La détermination

Je crois que dans toute réussite, c’est l’ingrédient indispensable.

On peut être doué, talentueux, mais je crois vraiment que c’est cette détermination qui fait que notre impossible devient notre possible.

Pourquoi notre ? Parce que nous n’avons pas tous les mêmes échelles de valeur.

Il y a quelques années j’ai fait un stage de Shiatsu équin. Notre formatrice, la merveilleuse Isabelle Audinet nous avait parlé de ses stagiaires qui suivaient le cursus professionnel. Je me souviens qu’elle nous avait raconté que certains élèves étaient très à l’aise parce qu’ils avaient déjà un bon magnétisme, mais qu’au final les autres devenaient parfois meilleurs parce qu’ils travaillaient tout simplement plus.

J’en ai déjà parlé un petit peu, j’ai un souci d’ordre neurologique dans la jambe droite. Pour vous donner un exemple simple, c’est extrêmement compliqué pour moi de descendre 3 marches dans la rue si je ne peux pas m’appuyer sur un support. C’est comme si ma jambe et mon cerveau ne se comprenaient plus, c’est assez perturbant.

Au quotidien je peux faire tout comme tout le monde mais moins que tout le monde et ça me fatigue plus vite. Donc vous imaginez que monter à cheval me demande beaucoup. Pour autant c’est inenvisageable pour moi d’arrêter, j’ai juste adapté.

Sauf que j’ai adapté à mon petit confort, à ce qui était facile. Et vous l’aurez peut être constaté, j’adore la nouveauté, les challenges. Il y a quelques semaines j’ai vu passer un défi à faire à cheval que j’ai trouvé vraiment super cool (le défi consiste à faire faire deux huit de chiffre décentré en étant sur le cheval, mon idée étant de le faire avec mon cheval tête nue). Et je me suis dit : je DOIS arriver à faire ça.

J’ai réussi quasiment du premier coup. Ca m’a presque frustré !
Alors je me suis dit : je suis certainement capable de faire mieux.
Comme j’avais enlevé le licol, j’ai enlevé la selle. Et là est apparue la vraie difficulté pour moi. Mon équilibre est aussi précaire qu’aléatoire.
Mais j’étais déterminée. Et je l’ai fait. J’ai réussi. Ce n’était pas parfait, mais ce n’est pas ce que je cherchais.

Je terminerai avec ces mots de Marie Forléo : vous n’auriez pas ce rêve si nous n’aviez pas déjà en vous ce qu’il faut pour le réaliser.

Et vous quel, rêve êtes vous déterminé à réaliser ?

Laisser un commentaire

54 − 44 =