Allez, je clos le chapitre sur cette dernière approche.
Lundi, lors de la consultation mon médecin m’a posé une question très pertinente : qu’est ce que vous fuyez en ayant besoin de vous occuper comme ça ?
Ca peut être une piste de réflexion. Certaines personnes peuvent ainsi s’échapper d’un quotidien très pesant. On le sait, les réseaux sociaux et typiquement Instagram sont souvent très vendeurs de rêves !
Observez chez vous les croyances liées à la non-activité. Qu’est ce qui vous vient spontanément ?
Pour ma part, la réponse est tout autre. Ma mère est très créative, là-dessus, on a bien les mêmes gênes ! Et j’ai énormément de souvenirs de ma mère en train de fabriquer un paravent, de mettre du lambris au mur, de peindre l’intégralité de l’escalier en y mettant des pochoirs, de coudre, de cuisiner… Bref, vous l’aurez compris, ici on crée ! Chez moi le besoin d’activité est donc plus une « injonction familiale ».
Alors oui, c’est super, dopamine, ovocytocine et sérotonine sont au rendez-vous (les hormones du bonheur) mais… notre cerveau a besoin de pause.
Nous sommes dans une société où le « ne rien faire » est mal considéré. Et pourtant… Nous sommes tellement sur-sollicités que nous n’en avons jamais eu autant besoin !
Nouvelle année, nouvelle résolution ?
Pour ma part je vous souhaite de bons moments… à ne rien faire !